Une reconversion professionnelle (de plus)
Comment lier un parcours professionnel qui est passé par des postes de recruteur, formateur, coordinateur, chargé de missions, infographiste, webmaster webdesigner intégrateur ? Eh bien en ciblant les nouveaux champs d’intervention de la médiation numérique, cela va de soi !
Armé d’une lettre pointue et d’un CV canon, je postule alors dans la fonction publique territoriale. Ma principale motivation : retrouver un boulot riche de sens, en équipe, avec des collègues et responsables impliqués et volontaires. Une activité opposée aux valeurs de mon dernier employeur, qui m’a laissé comme une épave dans les marais de l’immoralité mercantile.
Seul candidat masculin reçu en entretien, profil atypique, maturité du quinquagénaire, volontaire pour un temps partiel étalé sur 6 jours par semaine… pour au moins l’une de ces raisons, j’ai ainsi été intégré à un espace France services en tant qu’animateur…
1er constat : l’écart entre la définition initiale du poste et la réalité de terrain
La dimension pédagogique inscrite sur les supports officiels du projet présidentiel France services s’avèrent inexactes. Sur le terrain, je n’amène pas les usagers à l’autonomie numérique dans leurs démarches administratives. Le public que je rencontre vient pour être reçu, bien reçu, aidé, accompagné, écouté, entendu, orienté, rassuré ; pour parler et échanger aussi. Mais pas pour être formé, ni devoir se plier à des évolutions technologiques souvent jugées intrusives et injustifiées.
